Il y a 30 ans naissait l’espoir
Posté par Le Lensois Normand le 10 mai 2011
Il y a trente ans aujourd’hui qu’à 20 heures sur ‘Antenne 2′, Elkabach dévoilait sans grand enthousiasme le portrait du nouveau Président de la République ( A voir ici ).
Aussitôt, des foules en liesse se regroupaient dans les rues partout en France. Ce devait être la même chose à Lens. Un grand espoir naissait dans le pays : c’était la victoire de la gauche et de son programme commun, du peuple ouvrier contre le monde capitaliste, du travail contre le profit. Qu’en reste il aujourd’hui ?
François Miterrand est venu plusieurs fois à Lens. Je l’ai découvert à l’Apollo lors d’une conférente prélude à sa campagne électoral de 1974.
Il y est revenu plusieurs fois comme en 1983 lorsqu’il y a annoncé des mesures pour venir en aide au pays minier sinistré. Dans son discourt à la mairie, il annonce le plan du gouvernement dont le Fond d’Industrialisation du Bassin Minier et de la FINORA (aide aux créateurs d’emplois dans la région). De 1984 à 1989, plus de 200 millions de francs sont débloqués chaque année par l’Etat pour aider les anciens mineurs à se reconvertir.
François Mitterand reviendra à Lens en 1988 pour inaugurer l’IUT.
André Delelis, Député Maire de Lens, a été le Ministre du Commerce et de l’Artisanat du premier gouvernement de Pierre Mauroy dès la première élection de François Mitterand de 1981 à 1983.
Même si certains ont voulu salir son image après sa mort, François Mitterand restera toujours pour beaucoup de gens de mon époque le plus grand Président de la République que la France ai connu. Très très loin devant ce qu’on voit aujourd’hui !
J’adhère totalement ! Merci.
Oui, un grand homme !
Je me souviendrai aussi toujours de ce moment formidable : son élection ! On avait bien fêté ça !
Comme beaucoup je ne peux pas oublier, surtout que j’étais, pour la première fois, assesseur dans un bureau.
mais ta bin posé l’question , qu’en reste t’il aujourd’hui , bien qu’ayant quand même été déçu , ( j’su cor un tiot peu plus a gauche )j’espère cor voter pour , un d’sin parti , qui j’pinse m’décevras moins , que ch’nain ,mais ya tellemint d’boulot a arcommincher , qu’cha m’fait peur ,