Les Cableries de Lens
Posté par Le Lensois Normand le 4 février 2012
Un autre site légendaire de Lens est en train de changer d’aspect. Ils faisaient parti du paysage; on les appelaient les «Laminoirs» ou les «Cableries», les plus jeunes ont du dire «Nexans». Ce lieu où tant de lensois ont passé des heures de labeur va devenir un grand complexe immobilier. L’occasion de raconter en quelques photos l’histoire des LTCL.
Arthur Stiévenart installait en 1855, soit quelques années après l’ouverture des premiers puits de mine dans le Pas-de-Calais, un atelier de fabrication de câbles en chanvre pour la batellerie et la marine. Quelques années plus tard, la société prenait son essor en livrant des câbles plats pour le forage des puits.
Sa fille épouse Georges Gaillard qui prend la tête de cette entreprise de 1918 à 1938. Le nom officiel devient : Établissements Gaillard-Stievenart (Laminoirs, Tréfileries, Câbleries de Lens).
En juin 1940, l’entreprise fonctionne au ralenti mais le personnel fait preuve de résistance à l’ennemi. Preuve en est : trois ouvriers sont fusillés.
En 1944, après les bombardements subits par Lens, l’usine est gravement endommagée et cesse son activité jusqu’en septembre. Un an plus tard, Géry Haynau en devient Directeur général.
Vue aérienne de l’usine dans les années 60
Le siège social, un bâtiment à l’architecture remarquable
Dans les années 50, la production de câbles en acier est transféré à Loison. En 1955, la Direction Générale est confiée à Pierre SOUDRE qui sera remplacé par Roger HENRIET en 1967.
En 1958, l’entreprise fabrique les câblés qui serviront à la construction du Pont de Tancarville et en 1969, ceux qui supporteront la toiture du Stade Olympique de Munich.
Le Pont de Tancarville
La toiture en acier du Stade de Munich
Au 31 décembre 1978, le groupe comprend 1178 employés.
En 1979, Nexans prend le contrôle des LTCL de Lens. En 2006, le site de la rue de Londres est fermé.
Sur 55 ha, à la place de cette légendaire usine (et de quelques maisons des Mines voisines), un chantier de près de 400 logements est en cours. Le bâtiment qui servait de siège social devrait être conservé et un centre commercial construit.
Mes grands parents maternels habitaient à l’entrée de la rue de la Perche en face de l’usine et mes grands parents paternel à l’entrée de la citée Mayeux qui donnait également sur l’usine. Ils ont vécu les bombardements de 44. Mes deux grand-père étaient pompiers, l’un aux Mines de Lens l’autre à la Ville de Lens. Amitié à tous.
ya grammint d’gins qu’jai connus ,qui y travaillotent ,et étant gamin j’em’rappelle qu’in appellot cha » l’cordrie « , un d’mes bieaux frères ya été imbauché in rintrant d’l'armée in 1959 , ya été mis al pré retraite din chés années 1990 et même p’tpête avant , in réfléchissant un tiot peut ‘( hum ) y d’vot avoir 50 ans , j’sais pu pour pas m’gourrer j’vas dire intre 1987 et 1992
je suis la fille d’andré dubocage qui c’est fait tué en sortant de l usine par un chaffart en 1974 aout , il y travaillait et faisait le trajet en mobilette , dommage qu’il se fût tué en sortant d’une journée de travail il aimait son boulot et on avait grace à ce travail la chance d’aller en vacance à l’ile d oléron je ne sais pas si cela existe encore 40 ans après les dernières vacances avec mon père
Juste un petit « coucou » à tous ceux qui ont travaillé aux LTCL de la part de « Jacky » du magasin expédition.J’ai travaillé dans cette usine de 1970 à 1982 et j’y garde d’excellents souvenirs des postes de travail qui m’ont été confiés , des anciens du « laminoirs cuivre », de certains chefs de service avec qui je n’avais pas toujours la cote ( hein Louis D… !). De la manutention , au magasin expédition en passant par la bascule et même un intérim à l’infirmerie .. je garde les images et surtout le souvenir de tous ces acteurs de ma vie professionnelles qui ne faisait que de débuter. Du chariot élévateur 1,5 tonne de M. HOCHART (unité de fabrication du plastique ) au 12 tonnes à potence de l’expédition , j’avoue que j’ai apprécié cette période ou le « cariste » était une personne très utile, reconnue professionnellement , mais pas forcément le mieux payé …enfin. Je profite de cet instant pour remercier Jacky SENTENAC ( que Dieu a rappelé auprès de lui) pour sa patience lors de mon apprentissage de conducteur de chariots élévateurs mais surtout pour m’avoir permis de conserver son héritage professionnel. Et puis je n’oublie pas toutes ces dames et demoiselles qui égayaient notre horizon masculin et avec qui quelque complicités ( en tout bien , tout honneur) naissaient. D’ailleurs , j’ai un souvenir lointain d’une jeune américaine ( Katy H) qui m’avait permis de parfaire mes connaissances en langue étrangère et qui a été , pour un temps , la mascotte de l’équipe de football du magasin Non-ferreux, à l’occasion du premier challenge inter-ateliers que j’avais lancé . Certes nous étions l’équipe des »écureuils »…car j avais réussi à nous faire offrir des maillots a effigie de l’animal qui a une banque a son nom. Oh, pour encaisser nous avons encaisser: non pas des sous…mais des buts. Qu’importe nous nous faisions une gloire de participer, de rigoler entre copains et de nous retrouver aussi dans la presse régionale. NDLR (note de la rédaction): Un bisou à Katty si elle me lit et aux anciens du magasin.Je reviendrai sans doute sur ces pages et j’attends avec impatience les réactions des lecteurs.
Bonjour – Mon père Maurice – mes frères Constant Jean Pierre (dit juju) – tous décédés – sont des anciens LTCL – 1937 fin des années 1980 –
j’ai connu la colonie d’ IRON dans l’aisne – vers 1952 et suivant RDs’il y a des souvenirs à partager c’est avec plaisir – RD -
J’ai eu l’occasion d’effectuer 6mois de stage pendant les vacances scolaires des années 62 et 63.Si mes souvenirs sont bons c’était dans l’atelier de tréfilage.Bons moments,c’était mes 1ères expériences dans l’industrie.J’ai par la suite fait carrière dans l’industrie pétrolière avec beaucoup de voyages à l’étranger.Ainsi va le monde,des entreprises disparaissent,d’autres se créent,c’est la mondialisation…..Bien à vous.Zenon
A une journée prés , j’avais l’an dernier le plaisir de griffonner quelques souvenirs des heures passées aux laminoirs de Lens. Je suis trés déçu de constater que malgré l’importance de cette structure professionnelle, peu de gens prennent le temps de noter leurs souvenirs pour que ceux-çi restent à tout jamais dans le livre de la vie lensoise. Oh certes, la liberté d’expression et celle du silence existent, mais il n’en reste que cette page ouverte permettrait aux anciens des LTCL de se retrouver, à leurs enfants , petits-enfants de découvrir l’activité de ceux qui ont ouvré dans ces lieux. J’espère que Jean Pierre PETIT, Marc BONIFACE, Gérard BEUGNOT, Daniel QUETELARD, Armand COUSIN , Claude DESTOMBES, Louis DREUX , Marcel DAVID, André CLAIRET…et bien d’autres, ceux qui travaillaient au Magasin Expédition du temps de mon passage sont encore parmi nous. J’ai grand espoir de voir un jour le message d’un ancien de la câblerie, du garage ,du service entretien ou de l’atelier cuivre….pour que cette page s’active ne s’arrête pas là.
Bonjour,
A ma connaissance, il y a eu aux Câbleries de Lens un locotracteur diesel BERRY sur voie normale, de 30 ch et d’un poids de 7 t. Ce fut le seul de ce type 1636 que ce constructeur produisit. Quelqu’un s’en souvient-il ? Si oui, le top serait pour moi d’en avoir une photo…
Quoi qu’il en soit, bravo pour cette rétrospective en l’honneur de nos ancêtres et de leur savoir-faire.
bonjour
quelle grande joie mêlée de nostalgie que de découvrir cette page sur les laminoirs ou j’y ai trouvé mon premier travail, car mon père, mon grand père, mes oncles et grands oncles y ont fait carrière et j’invite tous ceux qui m’ont connu ou connu les autres membres de ma famille à me contacter au 0321494093 ou 0618023791 car j’ai également connu la belle colonie de vacances d’IRON et les camps de vacances du CE d’Oléron dont les batiments existent toujours en l’état d’origine avec les bungalows aux noms de fleurs, la plaine sur mer, montrichart, cannes la bocca……….
Je réponds ce jour à Pierre OMBRUCK pour lui dire qu’effectivement il y avait un locotracteur – rue de Londres,. Je l’ai même utilisé à plusieurs reprises après mon ami Maurice ROLET. Il servait à ramener les wagons pour le chargement de couronnes de cuivre fabriquées par les anciens du laminoirs, décharger des bobines vides qui revenaient de certains clients , mais surtout de permettre le transport de bobines de câble de gros diamètre ( le câble -570mm2)et les bobines de diamètre de 2m. Il n’était pas facile a démarrer surtout en période hivernal, d’autant plus qu’il n’avait aucun abri contre les intempéries. A une période je m’étais amuser à calfeutrer la cabine car les courants d’air n’étaient arrêtés par aucune fenêtre. Certes le plexiglass existait déjà , mais le responsable du loco ( Louis DREUX) estimait que ce n’était pas utile de dépenser de l’argent pour cet engin qui était très peu utilisé. Malheureusement personne dans l’équipe du Magasin Non Freux n’a pensé faire une photo ( même moi) Par ailleurs et si toutefois j’en avais une il me serait très difficile de la transmettre car nous ne pouvons y joindre de dossier . Dommage.
Bonjour pouvez vous me dire l adresse de l ancienne câblerie à Lens je recherche dans le coin de cette usine une maison de retraite car suite au décès d’un copain je pense trouver des renseignements pour retrouver un membre de sa famille merci beaucoup
Bonjour mon papa André martin y a travaillé et je suis allée en colonie a iron avec grand plaisir. Et a Oléron et ado en Allemagne à stralsund. J en garde de très bons souvenirs .le camp d Oléron est abandonné avec les binggallow. Et a iron on va essayer d alle faire un tour . J aimerai tant revoir cette colonie merci pour les bons souvenirs
Pour répondre à monsieur richardson . André clairet va bien il profite de sa retraite .c est mon cousin ..
Pour les personnes qui sont allée
en colonie a iron je me souviens des evrard .jean Luc un moniteur deux personnes âgées les Bourgois.
Apres dans le bus qui nous emmenait. Il y avait monsieur Bastien. BLIN de très gentilles personnes
Je constate, qu’un an après mon dernier message, aucun ancien des LTCL ne s’est manifesté. C’est là un grand dommage. Comme je me suis arrêté sur cette page , je me dois de continuer mes investigations du souvenir en renommant quelques personnages qui ont été mes supérieurs. Marcel BREBION (un ancien lamineur qui avait été nommé responsable du « service manutention ». Ce service était l’étape première de tous les nouveaux embauchés. Elle servait à la fois de se familiariser avec l’organisation du traitement des déchets (alu-cuivre) , de s’imprégner de son environnement humain, de permettre au supérieur de se faire une idée des capacités des nouveaux embauchés pour leur future orientation au sein de l entreprise, et surtout de mieux connaître les lieux. J’ai encore le souvenir de ce personnage cossu et d’aspect rude avec son inséparable béret noir sur la tête. Je me souviens aussi de cette machine ancestrale que l’on appelait « la botteleuse » et qui servait à faire des cylindres de déchets aluminium restants sur les bobines de fer de la câblerie (lieu ou était confectionné les câbles de différents diamètres). A l’époque de mon passage a la « manut » il y avait parmi les troupes: Roger MICHALAK-Pierre LEFEBVRE-Jean Pierre PETIT- Marcel BABLIN- Armand COUSIN…et quelqu’autres dont le nom m’échappe. Ce dernier fut remplacé par Louis LANNOY, un personnage imposant mais intransigeant . A son départ – qui ne m’a pas laissé de souvenir- c’est Marc BONIFACE qui prit sa place . C’était un chef plus humain, plus proche de ses gars et pour qui toute l’équipe apportait une étroite collaboration. Cette étape « Manut » a été pour moi une excellente épreuve et je l’ai quitté pour le magasin expédition dirigé à l’époque par Marcel DHONT. Affaire à suivre. Bonne lecture à tous.
Il n’est pas facile d’effacer de sa mémoire les souvenirs d’activités professionnelles , surtout quand ils vous ont marqués. Alors, je continue mon récit….. J’en étais arrêté au magasin expédition dirigé par » le grand » Marcel DHONT ( car pour moi c’était un personnage d’une certaine classe et d’un savoir faire inégalé, même si dans ses contacts avec ses gars , il avait le verbe haut et l’accent rigoureux) qui m’a permis de me sortir de cet « atelier manutention » quelque peu lassant et non honorant. A son départ , il fut remplacer par Louis DREUX qui venait du magasin expédition des « isolés » ( non pas des personnages , mais du fil isolé conditionné en couronnes , en bobines. Pas facile pour lui de commander une équipe d’ouvriers plus âgés et surtout rompus aux méthodes de commandements (…) Il est vrai que chacun avait ses problèmes familiaux, son caractère, mais avec une générosité humaine sans limite . Les équipes postées étaient complémentaires et même s’il arrivait que certains se chauffaient les oreilles , tout revenait dans l’ordre . Quant au personnel « de jour » affecté principalement au montage manuel des bobines de diamètre 75 cm à 2m , celui ci faisait entièrement partie de la grande famille du magasin NF. Je me souviens surtout de Pierre HAUTECOEUR -menuisier spécialisé, André MARCHAND , peseur qui a lâché les LTCL pour reprendre un commerce dans l’arrageois, Michel RANWEZ- peseur -le prince de la récupération du bois perdu avec lequel il devait se chauffer chez lui…..Patrick HERMANT, monteur (fils du maire de Loison sous Lens à l’époque) et ceinture noir de judo (un gars en or) que je salue en passant…d’autres dont les noms m’échappent ont fait partie d’anecdotes mémorables. J’y reviendrai si la mémoire me revient et vous laisse ici , sur l’espoir d’une prolongation.
bonjour,je suis le fil du patron d un relais routier a rhodes qui est deccede en 2009.beaucoup de chauffeur des cablerie connaicer jean pierre ..j ai recuperer la collection de miniature et pins de mon pere .
il y a 9 veicule ,un porte cle et 2 pins le tous poser dans une belle vitrine et je voudrais les vendre pour donner l argent a ma mere.cerait il possile d avoir un prix pour cette ensseble merci
Aujourd’hui ( 1″ janvier 2022) nous venons d’entrer dans une nouvelle aire. Celle de l’espérance . Esperance que cesse cette pandémie liée a la COVID et qui nous prive d’une certaine liberté …mais je profite aussi pour souhaiter aux lecteurs tous mes meilleurs vœux . Voilà..
Quant aux souvenirs des LTCL je reviendrai sur les quelques épisodes de grève menées par les syndicats pour bien évidemment le pouvoir d’achat et les augmentations de salaire. Ce n’était pas facile de prendre position du « Pour » ou » contre » mais chacun prenait ses responsabilités a travers son choix. Néanmoins, en dehors de ces situations , j ai le souvenir agréable d’avoir un jour croisé cette charmante américaine ( Katty H..) qui était venue en France à l’occasion d’un stage d’échange linguistique. J avoue que j ai éprouvé un grand plaisir – durant tout le mois qu’a duré cette période d’intégration professionnelle- a pouvoir partager avec elle le plaisir de parfaire nos connaissances linguistiques – chacun en dehors de sa langue maternelle.
Et puis il y a eut cette première saison footballistique inter-ateliers avec l organisation ( hors CE) au premier championnat sportif . La première rencontre étai celle du Magasin NF et l’atelier du boudinage. Au magasin NF il y avait des anciens joueurs de foot comme JPierre PETIT , Gérard BEIGNOT et des futurs pro comme le jeune BLIN don j ai omis le prénom ..Une année plus tard ce championnat fut géré de plus prés par des responsables du CE et s’est étalé sur tous les secteurs du groupe LTCL ( acier Loison-SCR Noyelles…etc.)Quant à l’équipe du « Boudinage » il y avait un certain Jean Pierre NORMAND ( de Billy Berclau) et toujours joueur a l’USBB, qui je l avoue a fait trembler les « écureuils » du Magasin NF. Respects Jean Pierre !
Comme à cette époque j étais correspondant photographe de presse pour la Voix du Nord , je me suis chargé tout au long de ce programme de relater la plupart des rencontres et d’y ajouter quelques photos d’équipes…et surtout le coup de pied de M. HENRIET directeur à cette époque pour le coup d envoi de la première rencontre. Il est vrai que Didier SIX , joueur au RCL n’avait pas pu être libéré pour cette première .
Il est bien dommage que je ne peux transmettre sur cette page des images , car j en ai quelques unes qui, je vous l ‘avoue , vous auraient fait certainement fait tomber la larme de l’œil…C’est tout pour aujourd’hui et a tres bientôt j’espère.