Quand « NOTRE MINE » raconte La Napoule

Posté par Le Lensois Normand le 2 mai 2012

  En avril 2012, j’avais écrit un article sur les vacances des mineurs à La Napoule (à voir à cette adresse : http://lelensoisnormand.unblog.fr/2010/04/10/les-mineurs-en-vacances-a-la-napoule/

  En 1966, le journal des HBNPC, groupe de Lens-Liévin :  »Notre Mine- Nuit et Jour », effectue un reportage sur ce site à l’occasion du vingtième anniversaire de l’acquisition du château par les Houillères.

  Une manière de rendre hommage, ici, à tous ceux qui, à l’époque, ‘faisaient’ le maximum pour que les mineurs bénéficient au mieux des quelques jours de soleil méditerranéens. Voici un court résumé de l’article consacrés à ces personnes.

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  Le Directeur du Centre : Monsieur MASSIN et celle que  »Notre Mine » présente un peu comme la maîtresse de maison, Mademoiselle MILLE.

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  Ils sont aidés par les gens du secrétariat : M. LEFEBVRE et Madame LAUTIER à la comptabilité et Madame FOUCAUT, la dactylo.

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  Mesdemoiselles CATEAU et LEFEBVRE tiennent le bureau de renseignements, centre vital de La Napoule. On peut s’y inscrire pour les excursions, y acheter tabac, pellicules photos ou cartes postales.

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   Mademoiselle GUIEU, l’infirmière, intervient pour les  »petits bobos ». Pour les cas plus graves, on fait appel au médecin local ou à l’hôpital des Broussailles à Cannes et ce sont Mesdames HENNEQUIN et ENAUX qui assurent la garderie des enfants pendant que les parents sont en excursion.

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  Monsieur VANDENPORTE est chargé de l’économat et au bar, les service est assuré par M. DURANTE avec  »un accent qui fleure bon le pastis » précise NOTRE MINE. Il est secondé par Mme GODRY, DECOSTAZ et PINCHEDE.

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  Pour nourrir tout ce monde, sept cuisiniers préparent les repas sous la direction de Monsieur Joseph MONY. Ce sont MM. BOUREL, MONTARONE, BRANDT, MYJA, ANSELME, MERVILLE et Madame BOUREL. A ces personnes, il faut ajouter le pâtissier M. KMIECIK et le boucher, M. GODRY.

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  Dans la superbe salle à manger, le service à table est assuré par Madame Brunette CHANOT, la surveillante et Mesdames MOUCHARD, MERVILLE, MOUTON, PAPALARDO, SKALSKY, BOURREZ, VICHERY, RINGEVAL et JYDE.

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  Et pour que les mineurs dorment en paix, un veilleur, Monsieur FERRERI,  »fait des rondes toute la nuit ».

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   Dans cet article,  »Notre Mine » cite aussi MM. COLLET, chef-jardinier, LENGRAND, chef des services généraux et les employés de l’atelier, MM. DUMAS, ROBAUT, PINCHEDE, DELCHOCQ et MALDALA.

  Ce reportage avait été réalisé à l’occasion d’une visite des responsables des HBNPC photographiés sur la terrasse : MM. PLANQUE, adjoint à la Direction du Personnel; GARDENT, Directeur général; DELFOSSE, Secrétaire de la Fédération Nationale des Travailleurs du Sous-sol CGT; MORANDAT, Président du Conseil d’Administration, SAUTY, Président de la CFTC; MULLER, Secrétaire de la CGT-FO et DELEGUE, Directeur du Service du Personnel.

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  Et l’article se termine par les réactions des vacanciers. Tous les mineurs et leur famille se sentent heureux  »comme des rois » dans ce centre qui restera très longtemps dans les mémoires et qui, on peut le dire, fait parti intégrante de notre patrimoine minier.

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Les troupes à Lens en 1906

Posté par Le Lensois Normand le 2 mai 2012

  C’est un descendant de l’un des militaires envoyés à Lens par Clemenceau lors des grèves qui ont suivi la catastrophe des Mines de Courrières qui m’a fait parvenir ces deux photos magnifiques.

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  Sur cette première image, les soldats semblent ‘décontractés’. La photo a t’ elle été prise un matin au réveil ? Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas à ce moment qu’ils vont donner l’assaut. Voir cet article :  »les-greves-de-1906-vues-de-lens » et les suivants.

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  Sur celle ci, les uniformes sont enfilés. On peut y voir que cette partie des troupes était logée à l’hôtel ‘L’Hermitage’ (où était ce ???). Les soldats sont photographiés devant une affiche du ‘Vieux Syndicat’ où Basly lance un appel aux grévistes et aux électeurs.

 A remarquer aussi que les militaires ne sont accompagnés pratiquement que de femmes ou d’enfants. Où sont les hommes ? Dans les manifestations certainement.

  Un grand merci à Marc pour ces photos et l’autorisation de les publier.

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L’Harmonie des Mines de Lens

Posté par Le Lensois Normand le 14 avril 2012

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   En 1873 est créée la Fanfare Saint-Amé de la fosse 3 des Mines de Lens à Liévin, présidée par M. Micaud-Reumaux et composée de 14 musiciens. Huit ans plus tard, elle change de nom pour devenir la Grande Fanfare des Mines de Lens sous la Présidence de M. Dinoire. C’est à partir de cette date que ses musiciens sont habillés de tenues de mineurs.

   Le 18 avril 1897, la Grande Fanfare participe à la bénédiction de l’église Saint Barbe de la cité 4 de Lens.

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   En 1900, elle compte plus de 100 musiciens et reçoit les félicitations du jury lors de l’exposition universelle de Paris. En 1904, elle est présidée par M. Guillemant et reçoit quatre ans plus tard, au concours international de Bruxelles le Grand Prix d’Honneur.

   Totalement disséminée pendant la Première Guerre Mondiale, elle est reconstituée dès 1919 par le Président Dumont sous le nom de ‘Grande Harmonie des Mines de Lens’.

   Le jeudi 8 octobre 1925 lors de la cérémonie d’inauguration du Monument aux Morts des Mines de Lens, Route de Béthune, la Marseillaise est exécutée par l’Harmonie des Mines de Lens.

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   Vers 1930, sous la Présidence de M. Brachet et dirigée par le Chef Tournon, l’Harmonie compte 130 musiciens et 30 tambours et clairons. Elle est invitée à jouer à Ypres lors des fêtes de l’Indépendance de la Belgique. En 1933, elle ouvre son école de musique à Lens (à ne pas confondre avec l’école de musique municipale créée sous la mandat d’Alfred Maës).

   Toujours en 1933, L’Harmonie fait bien entendu parti des Sociétés invitées à l’inauguration du Stade des Mines (qui deviendra plus tard le Stade Bollaert).

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   Toute activité est de nouveau interrompue pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais c’est dès 1945 qu’elle reprend ses activités.

   Après la Nationalisation des Houillères en 1946, c’est M. Brossard qui en prend la Présidence.

   En septembre1953, sous la direction de M. Bernast, l’Harmonie des Mines donne deux concerts, l’un à Douai lors de la Foire Commerciale, l’autre à Estaires.

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   Le 22 février 1956, l’Harmonie des Mines de Lens reçoit, des mains de M. Trognon, Délégué de la Fédération des Société Musicales, l’Etoile d’Or de la Fédération. Le 17 avril 1957, M. Brossart, Président de l’Harmonie quitte ses fonctions. Il est remplacé par M. Liégart, Ingénieur en Chef aux travaux du fond.

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  En 1958, les élèves diplômés de l’école de l’Harmonie des Mines posent au Jardin Public.

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  Fin 1959, lors d’un concert à Lens, M. Rousse, Président de la Fédération des Société Musicales du Nord et du Pas de Calais, remettait à Armand Baillet et Georges Dupont, deux des musiciens, l’Etoile Fédérale.

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  Le 4 septembre 1960, l’Harmonie des Mines se déplace au château de Grossouvre en compagnie de l’Harmonie Municipale dont le Président est André Delelis. Le groupe en profite pour se produire également à Sancoins, Clermont-Ferrand, Bourges, Montluçon et Nevers.

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  Le 15 Janvier 1961, un grand banquet était organisé : l’Harmonie, sous la présidence de M. Liégart, fêtait la traditionnelle Sainte Cécile. M. Destruys, Chef du Personnel, représentait M. Michaux, Directeur du groupe Lens-Liévin.

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  Le 22 février 1961, l’Harmonie des Mines, dirigée par M. Delvigne, donne son premier concert de l’année dans la salle des Fêtes de la Route de Béthune. A cette occasion, le Docteur Schaffner, Député-Maire de Lens, remet la décoration dans l’ordre des Palmes Académiques à trois des musiciens.

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  9 Juin 1963 : L’Harmonie des Mines de LENS, dirigée par Monsieur Maurice DELVIGNE, premier prix de trompette du Conservatoire de PARIS, et la Batterie, sous la direction de Monsieur Michel LEPINE, se produisent en concert au jardin public.

  Mais la récession des houillères touche aussi l’Harmonie : moins de mineurs égalent moins de musiciens. Comme pour le RC Lens, les HBNPC cessent de financer l’Harmonie et le 17 janvier 1968, à cinq ans de fêter son centenaire, la dissolution de l’Harmonie des Mines de Lens est prononcée.

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Nota : la plupart des photos de cet article proviennent du magasine « Notre Mine – Jour et Nuit » des années 50

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Le Louvre sans les Sang et Or ?

Posté par Le Lensois Normand le 9 avril 2012

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  Ce titre et cette image pour pasticher la campagne du Louvre-Lens de 2010 qui a vu de grandes reproductions d’œuvres d’art dans les tribunes de Bollaert.

  Le Louvre va il exister sans les ‘Sang et Or’ ? Vu de loin, c’est la question que l’on peut se poser aujourd’hui même si tout le monde espère que le ‘Club des Gueules Noires’ va finalement se sortir de cette situation calamiteuse.

  Il y a tout d’abord ‘l’argent frais’. Celui que Gervais Martel recherche depuis plus d’un an pour racheter les parts que le Crédit Agricole a bien voulu lui prendre en location pour un an afin de sauver le club de la faillite. Cherchant tout d’abord un ‘repreneur’ puis, plus modestement un ou des ‘investisseurs’, ce brave Gervais nous mène en bateau depuis de longs mois en reculant en permanence la nouvelle. Mi février, l’annonce est faite par la direction du club que la décision serait prise pour la fin mars au plus tard. Nous arrivons à la mi-avril et toujours rien. L’investisseur serait il ‘l’Arlésienne’ ? Il faut dire qu’il semble être exigeant, Gervais : il voudrait qu’on lui ‘donne’ de l’argent mais rester le seul maître à bord ! Avec ce qui lui est arrivé dernièrement, peut-être que certains hésitent maintenant à lui faire confiance ….

  Puis il y a la ‘rénovation de Bollaert’. Dossier ‘primordial’ pour le Président. IL FAUT que Lens ‘ait l’Euro 2016′. D’abord, pour quoi faire ? Pour que s’y déroulent deux ou trois matches genre Lituanie-Croacie (sans vouloir faire injure à ces nations) que les lensois ne pourront aller voir car d’une part, la majorité des places seront achetées par des entreprises qui les revendront ou les offriront en cadeau et d’autre part, les autres seront hors de prix pour leur budget. Certains pensent que cette rénovation (rendue obligatoire par MM. Platini et consort, dirigeants d’une UEFA qui dirige et exige tout mais ne paye rien) serait justement un bon argument pour un Président dans la recherche d’argent frais.

 Et chacun y va de ses déclarations, encourageantes ou menaçantes ! Même notre Ministre de Sports, un ancien judoka plein de muscles, qui se dit ‘inquiet’ et menace de ‘retirer’ l’Euro à Lens si rien n’est fait avant fin-mars. Il affirme même que son patron, un certain N.S, veut absolument voir des matches à Bollaert. Quel est le pourcentage mis par l’Etat dans l’affaire pour être à ce point si exigeant ?

 Le Maire de Lens, Guy Delcourt, propose que la Région devienne propriétaire du stade. Cela ferait avancer l’affaire. Mais il y a cette histoire de bail (auquel et ajouté un adjectif que personne ne connait) avec le RCL qui permet à Gervais de faire ce qu’il veut du stade et donc de choisir, sans être soumis à appel d’offres, les entreprises qui y travailleront (par exemple celles qui lui prêtent de l’argent pour rembourser ses dettes de jeu). Donc Gervais veut bien que le stade passe de la Ville à la Région mais à la seule condition qu’il reste le chef !!! Ça devient une maladie chez lui !

  Et puis, aujourd’hui, quoiqu’en disent certains ‘supporters’ si on en croit leur charabia sur un site consacré au RCL, est il encore normal, alors que plus de 11 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, que l’on fasse payer aux contribuables que nous sommes des travaux pour le confort des fans d’énergumènes en short tapant dans un ballon ? Lors du dernier match, ils étaient environ 20 000, ces fanatiques, soit environ 3 % de la population de la communaupole. Est ce que les 97 % restant seraient d’accord pour payer plus d’impôts uniquement pour leur plaisir à eux ? Pour ma part, si le football pro veut vivre au delà de ses moyens, il en a le droit. Mais qu’il ne vienne plus réclamer de l’argent public.

  Enfin, il y a les joueurs. Enfin, peut encore les appeler des ‘joueurs’. L’équipe qui représente le club aujourd’hui est faible, très faible. J’ai eu l’occasion de la voir évoluer plusieurs fois : aucun des joueurs qui la compose n’a de talent, de courage ou de volonté de vaincre. Et pourtant, combien gagnent ils ? Pour eux, ce n’est pas la crise. M. Daniel Percheron aurait déclaré dernièrement qu’un joueur appelé Vignal qui est resté à Lens deux ans je crois et qui ne cassait pas quatre pattes à un canard, gagnait environ 100 000 euros par mois (Lensois.com le 7 avril). Ça ne m’étonne pas que le foot professionnel soit contre la proposition de François Hollande de créer une tranche à 75% d’imposition ! Il faut dire aujourd’hui que l’équipe est composée pour presque la moitié de joueurs prêtés qui retourneront dans leur club en fin de saison, pour une autre partie ce ‘chômeurs’ qui ne trouvaient plus de club et enfin de jeunes ‘grosses têtes’ comme celui qui croit naïvement qu’il est normal de rouler en voiture avec le permis d’un copain !

  Bref, Lens va t-il vivre avec le Louvre mais sans les Sang et Or ? Je ne le souhaite pas mais pour cela, beaucoup de choses devraient changer. A commencer, mais c’est un avis personnel, par certaines personnes.

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Du Louvre Lens à Gauheria

Posté par Le Lensois Normand le 27 mars 2012

Je vous présente mon premier coup de cœur :

   A l’occasion de l’inauguration du Musée du Louvre Lens le 4 décembre 2012, l’association ODYSSÉE DE LA CULTURE organise une marche de 365 kms qui reliera les 2 musées en 14 jours…

   Le projet de cette marche inaugurale est issu de l’imagination d’un de nos amis, Jean-Jacques LABAERE, passionné de marche et membre de notre association. Depuis plus d’un an, une équipe de passionnés, marcheurs et non marcheurs, tous convaincus de l’impact formidable qu’aura l’ouverture du Louvre -Lens sur l’activité économique, culturelle et touristique  de notre région, travaille à la mise en place de cette odyssée.

  Il nous reste quelques mois pour finaliser l’évènement avec le soutien de nos futurs partenaires et sponsors…

  Un défi sportif qui se veut « populaire » et porteur des valeurs du sport et de la culture. De nombreuses communes nous ont déjà manifesté leur soutien et leur souhait d’implication dans cette marche (expositions, concours de dessins, participation des associations locales à la marche etc…).

  Vous pouvez nous soutenir en nous offrant les ravitaillements, l’hébergement des 12 marcheurs, les repas, les équipements ou en
devenant membre bienfaiteur de notre association.

  Faites participer vos collaborateurs à l’une de nos étapes… Nous étudions toutes les formes de partenariat possibles.

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  Mon second coup de cœur :

   A lire absolument le dernier numéro de l’Association GAUHERIA avec cette fois des articles aussi diversifiés qu’intéressants : La démolition du moulin de Planque (du baillage de Lens), la grève des mineurs de 1893, la saga de la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Lens, le concours des jardins fleuris aux Mines de Lens, etc …

  Pour ce le procurer, contactez :

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LENS vu du ciel

Posté par Le Lensois Normand le 13 février 2012

Pour ceux qui aiment, voici deux séries de photos de Lens vu du ciel dans les années 50/60

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Les Cableries de Lens

Posté par Le Lensois Normand le 4 février 2012

    Un autre site légendaire de Lens est en train de changer d’aspect. Ils faisaient parti du paysage; on les appelaient les «Laminoirs» ou les «Cableries», les plus jeunes ont du dire «Nexans». Ce lieu où tant de lensois ont passé des heures de labeur va devenir un grand complexe immobilier. L’occasion de raconter en quelques photos l’histoire des LTCL.

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   Arthur Stiévenart installait en 1855, soit quelques années après l’ouverture des premiers puits de mine dans le Pas-de-Calais, un atelier de fabrication de câbles en chanvre pour la batellerie et la marine. Quelques années plus tard, la société prenait son essor en livrant des câbles plats pour le forage des puits.

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   Sa fille épouse Georges Gaillard qui prend la tête de cette entreprise de 1918 à 1938. Le nom officiel devient : Établissements Gaillard-Stievenart (Laminoirs, Tréfileries, Câbleries de Lens).

   En juin 1940, l’entreprise fonctionne au ralenti mais le personnel fait preuve de résistance à l’ennemi. Preuve en est : trois ouvriers sont fusillés.

   En 1944, après les bombardements subits par Lens, l’usine est gravement endommagée et cesse son activité jusqu’en septembre. Un an plus tard, Géry Haynau en devient Directeur général.

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   Vue aérienne de l’usine dans les années 60

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Le siège social, un bâtiment à l’architecture remarquable

   Dans les années 50, la production de câbles en acier est transféré à Loison. En 1955, la Direction Générale est confiée à Pierre SOUDRE qui sera remplacé par Roger HENRIET en 1967.

  En 1958, l’entreprise fabrique les câblés qui serviront à la construction du Pont de Tancarville et en 1969, ceux qui supporteront la toiture du Stade Olympique de Munich.

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Le Pont de Tancarville

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La toiture en acier du Stade de Munich

   Au 31 décembre 1978, le groupe comprend 1178 employés.

   En 1979, Nexans prend le contrôle des LTCL de Lens. En 2006, le site de la rue de Londres est fermé.

  Sur 55 ha, à la place de cette légendaire usine (et de quelques maisons des Mines voisines), un chantier de près de 400 logements est en cours. Le bâtiment qui servait de siège social devrait être conservé et un centre commercial construit.

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Le Dispensaire de la Caisse de Secours des Mines de Lens

Posté par Le Lensois Normand le 24 janvier 2012

    Le 16 février 1931, à l’initiative d’Alfred Maës, Président du Conseil d’Administration, la Caisse de Secours des Ouvriers et Employés des Mines de Lens dispose d’un nouveau dispensaire ultra-moderne. Il offre aux mineurs et à leur famille une médecine gratuite dont tous les composants sont réunis en un seul lieu.

   Ce grand édifice est situé entre les rue Eugène Bar et le Boulevard Basly sur un emplacement acheté à la ville. Il comprend un hall d’accueil spacieux, une pharmacie, des laboratoires d’analyse, des salles de radiologie, des cabinets de médecin généraliste et spécialiste, des salles de soins pour les infirmières, des appartements, une grande salle de réception, le bureau d’Alfred Maës et un garage avec des véhicules d’intervention. 

   Grâce aux photos transmises par Catherine, faisons une petite visite de ce dispensaire. Elle rappellera certainement de nombreux souvenirs aux plus anciens. Une occasion aussi de voir quel était le matériel médical de l’époque.

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Alfred Maës pose en compagnie du personnel qui semble savoir s’amuser :

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 Le bâtiment a été acquis par la Ville de Lens à la Société de Secours Minière en 1970 (conseil municipal du 23 octobre 1970). La dénomination Centre Léon Jouhaux date de 1975 :

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    Aujourd’hui, le propriétaire de ce bâtiment est Pas-de-Calais Habitat (un acte notarié a été signé en 2010 entre la Ville de Lens et Pas-de-Calais Habitat pour la cession de ce bâtiment). Il est occupé par des associations pour leurs permanences et réunions (une convention a été signée entre la Ville et Pas-de-Calais Habitat pour une mise à disposition provisoire des locaux permettant pour quelque temps encore de continuer une partie des activités associatives ayant lieu dans les salles du centre Jouhaux : Planning familial, chorale lensoise, etc…). (Merci à Aurélie David pour ces précisions)

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1937 : Première Foire Commerciale de Lens

Posté par Le Lensois Normand le 9 janvier 2012

Merci à Catherine, une passionnée de l’histoire de Lens, pour tous les documents qu’elle me transmet avec autant de patience.

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  La première foire commerciale de Lens a lieu du 19 au 30 juin 1937. Elle est organisé grâce à une subvention du Comité d’Action rattaché à la Loterie des Régions Libérées (créé après la première guerre mondiale). La municipalité lensoise, dirigée par Alfred Maës, avait décidé que l’utilisation de cette subvention irait à une grande fête populaire pour tous les lensois et dont bénéficieraient les commerçants et artisans locaux.

    Dans une agglomération de 280 000 habitants à l’époque, la Foire de Lens ne peut que réussir. Un comité d’organisation est aussitôt formé. L’une de ses premières tâches est la création de l’affiche.

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    Le mineur dessiné sur un fond représentant l’industrie minière symbolise la force et la prospérité qui commence à renaître avec l’amélioration de la production charbonnière.

    Tout de suite, le nombre de volontaires pour participer à l’organisation de cette foire engendre des difficultés. Pour répondre à cela, un Conseil d’Administration est constitué. Le Président en est M. Clotaire Dengreville, Adjoint au Maire, il est assisté de MM. Pullemulle, Allix, Fauvet, Delcourt. Ce Conseil désigne comme Commissaire Général Edmond Buridan, garagiste sur le Boulevard Basly.

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    Aidée par Alfred Maës et la ville de Lens ainsi que par la Compagnie des Mines dirigée par M. Maxime Bucher, l’organisation est rapidement au point : le choix des exposants et du programme de la quinzaine sont ainsi déterminés.

  Le samedi 19 juin 1937, à 14 heures, la Première Foire Commerciale de Lens ouvre ses portes sur la Place de la République.

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   Aussitôt, les visiteurs affluent de tout le bassin minier. A 15h00, M. Allix procéde au couronnement de la Reine de la Foire, Yolande Aubry et de ses demoiselles d’honneur, Louison Montois et Florence Dehoucq. Deux heures plus tard, c’est la réception officielle par les organisateurs de MM. Alfred Maës, Député Maire de Lens et Paul Sion, son adjoint également Député.

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   Ces personnalités accompagnent la Reine et ses dauphines dans une visite de la foire, s’arrêtèrent devant chaque stand et échangent quelques paroles avec les exposants. Le Maire félicite particulièrement les élèves de l’école primaire supérieure de Lens et leur directeur, M. Lucas.

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  Le dimanche 20 juin, Alfred Maës et M. Bailly, sous-préfet de Béthune remplaçant le ministre du Travail Lebas, retenu à Paris par les évènements, procèdent à l’inauguration officielle de la Foire.

  Chaque jour voit une animation différente. Après les concerts des Harmonies de Billy Montigny et des Mines de Lens le dimanche, le lundi 21 sont organisés: une course cycliste, ‘Le Grand Prix de la Foire’ qui est remporté par un lensois nommé Thain, le tirage au sort de la tombola de la Société de Secours Mutuels, des représentations de la ‘Société des Ecossais de Noeux les Mines’ et, pour finir, un concert de l’harmonie Ouvrière Municipale.

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   Le mardi 22 est consacré à la colombophilie, ‘sport’ très en vogue dans le pays minier. Les ‘coulonneux’ lâchent des milliers de pigeons dans le ciel lensois.

   Mercredi 23 : on a déjà dépassé les 30 000 visiteurs depuis l’ouverture. Ce soir là, c’est la Symphonie Accordéoniste Ouvrière Lensoise qui donne l’aubade. Le lendemain jeudi, comme il n’y a pas d’école, c’est le jour des enfants : théâtre de marionnettes, clowns,  jeux et gonflage de ballon que chaque enfant, après l’avoir étiqueté à son nom, laisse s’envoler dans le ciel bleu de Lens.

  Autre activité de l’époque le vendredi 25 : la gallophilie. Ce mot étrange évoquant plus une maladie qu’une distraction désigne en réalité les combats de … coqs, très populaires à l’époque. Sur la brochure relatant la foire, il est même écrit : ‘Un massacre général termina les concours’; concours qui est remporté par M. Eugène Hette de Lens dont le coq est aussitôt surnommé ‘Le Massacreur’.

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   Retour au calme le samedi avec le concert de la Société Philharmonique Lensoise et les démonstrations sportives de la société ‘L’Espérance’ de Harnes.

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  Le dimanche 27 est consacré à l’amitié franco-polonaise en présence de M. Matusinski, Consul de Pologne à Lille : de nombreuses sociétés polonaises participent au défilé en ville, au dépôt de gerbes au Monuments aux Morts et au grand banquet avant d’animer l’après midi avec des ballets, spectacles, chants, concerts et exercices acrobatiques. Parallèlement, une grande course motocycliste organisée par le Moto Club Lensois regroupe plus de 250 concurrents.

   Lundi 28 : la compagnies d’acteurs comiques ‘Les Intimes de Beuvry’ animent la journée de leurs spectacles burlesques. Le soir, c’est la société de ‘La Jeunesse de Loison’ qui donne un grand concert devant un public nombreux.

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   Mardi 29 : ‘Faite chauffer les cartes’ : la journée entière est consacrée à un immense concourt de manille dans la salle des Fêtes de la Foire.

   Le lendemain arrive la journée de clôture. La fête se termine en apothéose avec la passage du Tour de France près de la foire (Place Jean Jaurès), un grand gala de boxe, un concert de l’Harmonie des Enfants de Lens et l’annonce du résultat du grand concours photographique.

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  Le soir, une grande fête de nuit termina le programme des festivités.

  La Foire Commerciale eut lieu également en 1938, du 30 avril au 12 mai et du 29 avril au 14 mai 1939.  L’affiche reprit la même image lors de chaque édition. La foire fut interrompue en 1940 pour les raisons que l’on connait.

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  En 1939, un bureau temporaire philatéliste fut ouvert avec un cachet postal spécifique à la foire.

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BONNE ANNEE 2012

Posté par Le Lensois Normand le 31 décembre 2011

Les lensois normand vous souhaite à tous une excellente année 2012, avec encore plein de découvertes à venir sur l’histoire de notre ville.

Grâce à vous tous, nous avons dépassé il y a quelques jours le stade des 150 000 visites sur l’ensemble des 4 tomes des blogs du lensois-normand.

BONNE ANNEE 2012 dans Lens Ba2012

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